Quand la colère vous saisit brusquement, sans que vous puissiez avoir le contrôle sur celle-ci, c’est réellement là pire shit possible. Une journée ou vous quittez votre lit en espérant une belle journée, une journée sans problème pour une fois. Mais non, il faut que notre ami la colère débarque pour une raison qui reste toujours inconnu. Cette même colère qui vous prend dans la gorge, la nouant vivement. Celle qui vous pousse à grincer des dents parce que vous ne savez même pas comment la retenir et la moindre anicroche avec les autres est passible de vous faire exploser à tout moment. Oui, cette colère là est réellement la pire, surtout quand c’est de l’incompréhension la plus totale qui vous submerge. En temps normal, la colère n’est jamais réellement une source de bien être, mais dans d’autres occasion elle est défoulant, au point ou n’importe qui devient votre pire ennemie, même si c’est un ami de longue date ou un ami que l’ont qualifierait de, seul véritable ami. D’ailleurs, en parlant d’ami Yukito venait pour la toute première fois depuis un mois, de raccrocher au nez de Natsu, trouvant son babillage fatiguant et voir même énervant au point d’en avoir les jointures plus que blanche. Et ouais, la véritable raison de cette colère, il l’ignorait, mais quelque chose au fond de lui bouillait au point de le rendre totalement désagréable. Si bien qu’un élève se vit bousculer par le jeune homme, sans même qu’il prenne le temps de s’excuser. Il en avait rien a foutre et c’était tant mieux comme ça. Son cœur n’avait pas envie de se soucier des autres, mais plutôt d’exploser au point de non retour. Même les professeurs se prenez les foudres du jeune homme, répliquant de manière sanglante, lançant des « ktch » sans réellement écouter ce qu’il pouvait bien se dire. En faites, c’était une journée de merde qui avait débuté avec beaucoup de mal. Heureusement, le jeune homme n’avait toujours pas de colocataire dans sa chambre, ce qui était quand même un gros plus – pour les autres -. Les pieds sur la table de travaille, n’écoutant toujours pas son professeur, Yukito croisa les bras derrière la tête, observant l’horloge avec une certaine envie, pour une fois il espérait que l’heure sois de son côté et sonne la fin du cours. Ce qui ne tarda pas, puisque quelques minutes plus tard, une cloche sonna signalant ainsi la fin des cours. Bien. Se redressant au point d’en faire tomber sa chaise, le jeune homme saisit brusquement son sac, le posa sur son épaule et quitta la classe dans une vague de reproche venant de son professeur, évidement Yukito l’ignora, s’en foutant complètement. Après tout, il n’était pas ici pour se faire chier à écouter un prof qui, lui-même en avait rien a foutre de ses étudiants.

Un détour vers sa chambre, le jeune homme se changea. Quittant l’uniforme de l’école pour un pantalon noir d’une taille plus grande, chaines ici et là comme décoration. Son t-shirt de couleur rouge vif donnait un effet d’accordance avec les pantalons. Les bracelets toujours présent sur ses poignets et sa chaine en argent autour du jeune, l’adolescent enfilant ses cornvers pour finalement quitter sa chambre, cigarette a la bouche – toute fois éteinte – pour finalement descendre les escaliers, poussant brusquement la porte du hall pour afin mettre le nez dehors. Le vent lui souffla dans les cheveux, le poussant même a plisser les yeux. Ni trop chaud, ni trop froid. La température était clémente et donnant envie d’une balade en ville. Prenant un moment pour allumer sa clope, Yukito se remet en marche. Sa main droite tenant la drogue à la nicotine alors que l’autre reposait bien sagement dans sa poche de pantalon. Son regard en temps normale neutre et « je-m’en-foutisme » maintenant sombre, repoussait les ados qui voulait s’approcher pour une quelconque raison, même une jeune fille rebroussa chemin quand elle lança le mot « Saint-Valentin » … Cette fête, quel connerie, pensa t-il dans un grognement, dépassant les grilles de l’école pour finalement marcher sur le trottoir toujours en route vers la ville.

C’était le moment propice pour prendre une bouffée dans un restaurant, outre que la cafétéria là ou plusieurs garçons semblait toujours vouloir lui chercher des noises. Se permettant un petit sourire en coin, Yukito bifurqua dans une nouvelle rue, frappant de l’épaule un jeune homme a l’allure « rebelle » et insouciant de son éducation. Pendant un moment il eut une confrontation visuelle ou l’inconnu demandant – ou ordonna plutôt – à Yukito de s’excuser, ce à quoi le jeune homme lança de nouveau son traditionnelle « Ktch » avant de reprendre sa marche. Malheureusement, il n’eut guère le temps de faire un pas, que deux garçons le frappèrent de dos et s’en suivit un combat de rue. Pendant un moment Yuki eut l’avantage, mais cela se gâta quand trois autres garçons du même âge s’approchèrent pour venir mettre leur grain de sel. Impuissant face à ce groupe, Yukito déclara forfait, maintenant étendu sur le sol, prenant les maintes coups. Ce n’est qu’après un moment que ce même groupe jugea l’état assez pitoyable de Yuki pour finalement reprendre leurs routes en rigolant. Dans une grimace, notre jeune homme se redressa dans la position assise, une main sur le ventre, un œil semi close. Un filet de sang s’écoulait du coin droit de sa bouche, ses cotes probablement en miette à l’instant même. Sa respiration cherchait le chemin le plus rapide pour se rendre aux poumons.

« K’so … » Marmonna le jeune homme, une jambe lâche sur le sol alors qu’il en ramena une autre vers son corps. C’était vraiment une journée de merde, une journée ou il n’aurait jamais du quitter les couvertures, quitter sa chambre. Une journée et même sa colère n’avait pas été assez suffisante pour qu’il se défoule comme il l’aurait voulu. Dans un soupire, il ferma les yeux… Restant sagement assit sur le trottoir, se foutant bien des regards des autres, pour l’instant il avait que besoin de relaxer pour possiblement reprendre la route… Un jour.

Il brossait ses cheveux longs et soyeux lorsque le téléphone sonna. C’était sa mère. Shiyou était si heureux d’entendre sa voix qu’il se mit à faire les cent pas dans la chambre, sautillant sur place et tripotant les rideaux d’un geste nerveux. Son sourire était large et sincère, ses yeux pétillaient et sa voix tremblotait doucement. Le gamin n’avait pas l’habitude de ne pas être près de sa maman, c’était peut-être gamin… mais elle lui manquait. Elle lui demanda comment il allait, comment était son école et ce qu’il y apprenait. Il perdit un instant son sourire, s’assoyant sur le lit de Neji-kun. Comment allait-il, en fait ? Il n’allait pas si bien que ça, en vérité. Il y avait beaucoup trop de choses qu’il avait ressentit dès son arrivée. Bien des élèves étaient gentils, c’est vrai, et il s’était fait des amis dont Elénielle et Alexy auquel il tenait beaucoup. Seulement, il avait également fait la rencontre de cet idiot de Neji et les choses étaient devenues complexes. Ses sentiments pour lui étaient apparemment à sens-unique, ce qui d’une part le blessait et de l’autre lui donnait la détermination nécessaire pour passer de « boulet » à « essentiel ». Shiyou écouta Christina lui raconter qu’elle avait redécoré l’intérieur de l’appartement après qu’il lui ait mentit en prétextant aller à merveille. Il était perdu dans ses pensées quand un bout de phrase le sortit de sa rêverie; il se tendit vivement, tenant son portable contre son oreille.

« Oh, au fait… J’ai revu la maman de ton ami, tu sais, Ryoji-kun ? »

Ryoji ? Est-ce qu’elle parlait réellement de Yuki ? Il avait dû mal entendre. Cela ferait bientôt un an qu’ils ne s’étaient pas vus, séparés par les déménagements, les soucis de Yuki à cause de la mort de son père, leur groupe qui avait si bien marché que Shiyou n’avait pu les suivre. Le jeune homme sentit sur son cœur un petit pincement tandis qu’il baissait un peu la tête, se mordillant la lèvre. Comme il ne répondait pas, sa mère se permit de continuer son explication.

« Elle m’a dit qu’il est partit faire des études à l’étranger. J’ai trouvé ça étonnant, d’ailleurs ! Elle était pressée, nous n’avons pas eu le temps d’en discuter plus longtemps… J’ai toujours trouvé cette femme très sympathique. Elle m’a promit de venir prendre le thé à la maison un de ces jours… Apparemment Ryoji-kun va bien. C’était un garçon bien impressionnant. Je me souviens ! »

Elle se mit à rigoler de son timbre de cristal. Shiyou, lui, ne rigolait pas. Il fixait le sol avec une sensation étrange dans l’estomac. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas songé à tout ça. Bien entendu, de se retrouver au Japon dans une école de gosses de riche l’avait énormément bousculé et il n’avait plus pensé vraiment à ce qui se passait à Washington, là où ses amis vivaient tranquillement. Personne ne lui avait écrit, quand il y réfléchissait bien. Oh, bien sûr, il avait reçu des mails lorsqu’il avait pris l’avion et on s’était tous rejoins pour lui faire un adieu digne de ce nom, mais après c’était le noir total. Comme si le fait qu’il soit soudain partit de chez lui signifiait qu’il ne reviendrait plus jamais. Pour eux, peut-être était-il tout simplement disparu ? Enfin, maintenant que sa mère lui parlait de Yuki, Shiyou ne pouvait que se demander pourquoi il avait aussi mal au cœur, les oreilles qui bourdonnent et l’impression d’être soudain très faible. Christina continua son monologue en lui expliquant que son père travaillait encore plus étant donné que la Saint-Valentin approchait et que les ventes de bijoux de toutes sortes grimpaient en flèche durant cette courte période. Shiyou afficha un mince sourire puis serra un peu plus le téléphone contre son oreille, son autre main serrant doucement son pantalon contre sa cuisse.

« Tu feras quoi pour la Saint-Valentin, maman ? »

À l’autre bout du fil, il entendit nettement le bruissement de tissus et la courbe du coussin du canapé ; elle venait de s’asseoir. Il ne voulait pas être méchant en posant cette question, c’était simplement une remarque balancée comme ça. Un ange passa puis Christina poussa un doux soupir : « Je resterai probablement à la maison. Et toi, mon ange, tu sortiras avec ce mystérieux prince dont tu m’as parlé ? » Le ton amusé dans sa voix vint former une étrange grimace sur le visage de son fils unique.

« Je verrai… »

Après un petit moment il raccrocha enfin, tombant sur le dos et se tourna finalement sur le ventre, enfouissant son visage contre la couette du lit. Ce n’était définitivement pas sa journée. Il y avait de ces moments où même pour lui sourire devenait difficile. Du moins, les choses semblaient devenir si complexes qu’il avait l’impression d’être coincé sous l’eau et de ne plus arriver à remonter à la surface. Ce genre de réflexion le faisait se sentir affreusement seul et, sous une impulsion quelconque, il décida de se redresser, de chopper son manteau blanc et son écharpe mauve et de descendre pour sortir de l’académie.

La température lui permit de laisser son écharpe détachée. Il traversa les grillages puis se mit à trainer sur le trottoir, sans but. L’air relativement frais venait lui caresser le visage et gonfler doucement ses cheveux pâles. Ses yeux bleus explorèrent avec un intérêt innocent les façades des boutiques, puis un juron attira son attention dans une ruelle adjacente. Shiyou décida donc de s’approcher et remarqua une silhouette assise contre le sol. Un frisson lui parcourut la nuque – mauvais pressentiment – puis il s’arrêta près du jeune homme dans l’intention de l’aider lorsqu’il reconnut ce regard lassé et ses lèvres bien que pour le moment l’une d’elle soit éclatée. Il avait été battu d’après son aspect général, mais il était impossible de s’y tromper : Yukito Ryoji.

« Yuki… »

Ça lui avait échappé.

Qu'est-ce qu'il avait mal, là tout de suite. Gémissant en arquant la tête pour que celle-ci soit contre le mur, l'adolescent se tenait le ventre. Ayant l'étrange impression qu'un camion semi-remorque venait de lui passer dessus au moins trois fois. Une grimace fut visible sur son visage, c'était rarement le cas, mais cette fois il regrettait presque d'en être venu au poing. Mais trop peu trop tard, sa colère avait pris le dessus et une fois encore il n'avait pas sut voir le côté plus calme de la situation. Alors ses poings avaient eut le dessus, tout comme les garçons qui l'avait mit dans cette état, d'ailleurs. C'était facile avant, Natsu avait été toujours présent pour lui venir en aide. A chaque fois qu'il engageait un combat, quand il tombait dans une mauvaise posture, qui tournait le coin ? Natsu, courant pour venir aider son chanteur dans ce mauvais pas. Mais surprise, Natsu n'était pas présent ici et c'était ce petit détails qui avait tout changer.
Tentant avec mal de se remettre debout, l'adolescent poussa un grognement quand il sentit une de ses côtes faire un mouvement qui, en temps normal ne devrait pas être possible pour cette partie du corps. Évidement...

« K'so... »

C'était bien sa veine, non? Une côte éclaté, le nez qui pissait le sang et une lèvre qui ouverte et qui lui donnerait surement un charmant look pendant une semaine, si ce n'est pas plus. Pour couronner le tout, un mal de crane commençait à faire apparition, lui donnant une raison de plus d'avoir le vertige, là tout de suite. Valait surement mieux rester assit là, jusqu'à ce que ça passe, ne ? Bien sur, c'était crasseux. Une ruelle c'est toujours crasseux, pensa t-il en fronçant les sourcils à la vue d'un rat qui, juste en face de lui, longeait le mur pour finalement disparaitre dans un trou qui se trouvait un peu plus loin dans le mur. C'était pas un restaurant qui se trouvait de l'autre côté? Notés, jamais il n'ira dans ce restau. Poussant un nouveau gémissement sous un mouvement qui se voulait bénin, le jeune homme releva les yeux quand il entendit des pas.
Impossible qu'on l'est entendu... Et bien si, on l'avait entendu et la personne qui se tenait maintenant près de lui, il aurait pu le reconnaitre entre mille.

Déjà, l'odeur de l'adolescent lui venait au nez. Créant ainsi un faible frisson chez notre blesser. Avalant lentement sa salive qui possédait un petit gouts de sang, Yukito releva lentement les yeux. Son œil droit blesser, cligna un moment pour s'habituer a la claireté plus haute, plissant quelques secondes plus tard les yeux sous la force du soleil. Pourquoi lui?! Il était au japon, avec plus d'un milliard de gens, pourquoi il avait fallu que sa tombe pile poils sur la personne qui voulait évité à tout prix en ce moment, surtout vue son état. Shiyou s'inquiéterait. Jouerait là mère poule. Le réprimanderait aussi, parce qu'il s'est battu et que cela est maaaal. Dans un bref soupire, et tout en détournant le regard Yuki s'enfonça un peu plus contre le mur.
Quand son prénom lui vint à l'oreille, il referma une nouvelle fois les yeux. Fallait quand même l'admettre, lui qui venait pour revoir son meilleur ami et lui avouer quelque chose, c'était foutrement de très belle retrouvailles, non?

« Shiyou... » Lança le jeune homme en levant son autre main, en guise de salut. Qu'est-ce qu'il allait passer une mauvais quart d'heure une fois de plus. « Heureux de te revoir, tu sembles en forme... » Ne put s'empêcher de lancer le jeune homme, observant de nouveau le rat qui sortait de son trou, mangeant un morceau de nourriture, surement trouver dans les réserves du restaurant.

De drôles de choses tournaient dans sa tête en ce moment même. Pourquoi toutes ces coïncidences à la fois ? Il ne pouvait qu’avouer son désarroi face à la situation et son visage l’exprimait assez bien. Passant de la surprise à l’incompréhension, lui vint ensuite une expression un peu agacée… Le Shiyou d’antan n’avait pas changé et de voir son meilleur ami dans un état aussi atroce avait tendance à le mettre dans tout ses états. Ah, les garçons… toujours en train de sortir les poings à la moindre petite remarque, incapable de se défendre calmement… Surtout Yuki, qui lui était un jeune homme impulsif et arrivait facilement à se faire des ennemis. En fait, Shiyou devait admettre être loin de la surprise de le retrouver ainsi dans une ruelle … ce qui l’embêtait était justement le fait qu’il était là. Si près de l’académie, si près de lui.

Le jeune homme s’approcha de son ancien complice et s’accroupit près de lui, les mains sur les genoux. Il se mordit la lèvre inférieure, l’observant de ses grands yeux bleus et effleura sa joue tachée de sang. Ses yeux passèrent ensuite à la lèvre enflée et à la disposition de son corps… Avec la chance qu’il avait… Yuki devait bien s’être cassé un truc ou deux. Inquiet, chamboulé, Shiyou se passa une main sur le visage, fermant les yeux un instant avant de parler enfin : « Tu as fais le fier quand ce n’était pas le moment, c’est ça ? »

Il imaginait un peu la scène… Yukito en colère pour X raison et un face-à-face avec un groupe de moins que rien qui ne trouvèrent rien de mieux à faire que de se mettre en rogne et défouler leur susceptibilité maladive sur l’adolescent. Shiyou avait déjà fait face à ce genre de situations, pas juste avec Yuki, mais avec d’autres amis également. Shiyou, lui, détestait la violence physique puisqu’elle laissait des marques et, bien que réparable, demeurait barbare et lamentable lorsque les gens s’en prenaient à quelqu’un de seul. D’ailleurs, il détestait tout autant la violence psychologique qui fonctionnait également sur le même principe. Le temps où les gens étaient courageux et humbles est bien passé, pensa-t-il.

Allait-il faire comme à chaque fois ? Shiyou était de ce genre de personne à craquer sous l’inquiétude, à sur-engueuler un ami lorsque celui-ci faisait une connerie. Il était du genre à dire ses quatre vérités à toutes les personnes qui agissaient de la sorte, à être en colère contre cette personne et à lui faire sentir toute l’intensité de la peur qu’il a ressentit. Cependant, en ce moment même, bien qu’il ne l’aurait jamais avoué à haute-voix… La situation était différente, délicate même. Que pouvait-il dire à un ami qu’il avait perdu depuis quelques mois, déjà ? Hésitant sur la marche à suivre, tripotant son pantalon toujours dans la même position, il entrouvrit les lèvres pour mieux les refermer et s’assit finalement près de Yuki, le dos contre le mur, indifférent à la saleté sur son manteau blanc ou par l’odeur des lieux qui n’était pas des plus plaisantes. Il réfléchit puis posa son regard doux sur son ami : « Tu as un truc de cassé ? Je vais t’emmener à l’hôpital… »

Shiyou fronça doucement des sourcils et déposa sa main sur la sienne, se redressant lentement pour tester sa solidité, mais il savait que son corps devait souffrir en ce moment et que n’importe quel mouvement devait être bien désagréable. Grimaçant faiblement, il tira tout de même sur la main, anticipant la réaction du jeune homme.

Il avait espéré, il fallait l’avouer, des retrouvailles un peu plus… sympathiques. Seulement, même si son cœur au fond de lui pétillait de joie, il devait avouer que la situation ne portait pas aux rires et à la joie et il s’empressa de se préoccuper de la santé de Yukito plutôt que de quoi que ce soit d’autre. Sourcils froncés, air déterminé à l’appui… Shiyou à la rescousse !