‘Cajun Sunrise’ Un caractère c’est une nature. La nature est parfois belle et paisible, alors qu’à d’autres occasions elle se déchaîne. Shiyou est un peu comme ça. Il est d’un genre sympathique, attentif et gentil. Il n’a jamais de mal à se faire des amis lorsque ceux-ci sont un tant soit peu ouverts d’esprit. Il est souriant, adore rendre service aux autres et s’offre toujours comme compagnon lorsqu’il s’agit de s’amuser. Pas du genre à rester dans un coin à ne rien faire, Shiyou est un adolescent actif et passionné, toujours à chercher le moyen de rendre les choses plus animées ou encore à trouver un sujet de conversation étrange qui forcera tout le monde à participer. Disons que Waka adore réunir les gens, il n’est pas un adepte des engueulades. Cela explique sûrement pourquoi même lorsque les gens sont en colère, Shiyou demeure calme et souriant, faisant de son mieux pour tourner cette colère en un sentiment plus agréable et saisir les occasions de radoucir le caractère de son vis-à-vis. Il cherche très souvent à aider, c’est un gamin très généreux. Un petit soleil plein de chaleur et qui veut partager ses rayons avec tout le monde, si on veut ! Difficile de ne pas apprécier Shiyou, outre que si vous êtes un pauvre retardé social. D’ailleurs, à défaut d’avoir un humour décapant, Shiyou a de bonnes répliques à sortir lorsque les gens moins sociables lui adressent la parole. Il est peut-être un petit malin là-dessus, mais il a aussi des carences au niveau de la confiance. Souvent, il croira naïvement ce qu’on lui dit et ne se posera pas de questions, ce qui en fait une proie facile pour les blagues idiotes et autres plaisanteries totalement prévisibles. Cette gentillesse candide peut paraître illimitée, mais vous serez surpris d’apprendre que Shiyou possède également un côté très impulsif et rancunier qu’il ne montre qu’aux gens qui l’énervent considérablement ou qu’il considère proches de lui. Il peut se mettre en colère très rapidement et démontrer une facette très manipulatrice et dominatrice de sa personnalité. Cette facette n’est pas méchante, seulement déterminée au point de devenir difficile à contrôler, à endurer. Disons qu’on peut appeler cela de la possessivité ou bien de la pure colère. Shiyou est, de toute manière, bien loin d’être méchant. Il est simplement immature, il manque d’encadrement et d’attention, et désire plus que tout vivre sa vie sans avoir de regrets. Il est donc normal qu’il fasse des faux pas, agisse de manière irréfléchie ou égoïste. Dans son cœur, Waka demeure un enfant, un petit homme qui n’a pas reçu beaucoup d’attention de la part de ses proches, un petit rêveur aux envies logiques et inassouvies. De fait, pas besoin d’un dessin pour saisir que la personnalité de Shiyou est donc aussi complexe que toutes celles auxquelles nous avons affaire tous les jours. Parfois heureux, plein de vie, généreux, gentil, attentif, assoiffé de bonheur, cherchant à s’amuser, à rigoler. Parfois triste, déprimé, insécurisé, fragile, inconscient, mystérieux, sombre, détaché. Parfois frustré, agressif, jaloux, rancunier, possessif, déterminé, tenace, explosif. Parfois perdu, très perdu. Shiyou n’est pas fait pour être seul, il doit toujours avoir quelqu’un près de lui, sinon il ne se sent pas bien, il commencera à voir ses défauts, à les catégoriser, à les accumuler et à se les approprier pour finir par ne plus en oublier un seul. Alors il deviendra terne, perdra de sa douceur, s’enfermera dans une bulle d’évitement et restera fade jusqu’à ce que la personne revienne lui remettre les pieds sur terre. Que ce soit des parents, des amis, des amours. Il y a toujours quelqu’un que Shiyou préfèrera à un autre et cette personne sera le centre de son univers. Il est comme ça, le gamin. Il s’attache très vite, trop vite, et la roue tourne, et les tourbillons l’enivre, les sens le perturbe et le jette dans les tissus parfumés. Étourdi, fasciné, il sera passionné par ce qu’il vit, chaque instant sera précieux, et la descente sera infernale, dure et insurmontable… Car s’il y a bien une vision que Shiyou ne possède pas… C’est le réalisme.