C'était le tout premier cours de cet homme dans toute sa vie. C'était son premier cours d'anglais ici, dans cet établissement, son premier cours avec ses élèves, son premier cours dans cette ville, dans ce pays, dans ce monde. Et malgré que ce soit la toute première fois, il ne paraissait pas du tout anxieux, inquiet, bien au contraire, il avait l'air tout à fait sûr de lui. Cela se voyait dans son attitude, dans ses gestes, dans son regard qui avait l'air plutôt froid et distant, enfin, pas si distant que ça je pense.
Il était là devant son bureau, assis tranquillement sur une chaise à attendre. Un grand cahier était ouvert devant lui, et il le regardait du haut vers le bas et du bas vers le haut. On pouvait voir dans ce cahier le nom des différents élèves qui assisteraient à son cours. Des élèves avec des noms qui vous faisaient voyager à travers le monde rien que de les entendre, des noms de tous pays, mais surtout des noms venant de familles de grandes entreprises, de rois, de reines, de toutes les richesses de monde, ou presque. Il y avait aussi dans tous ces élèves des noms à "coucher dehors". Ce sont les propres thermes de ce professeur d'anglais, il déteste les personnes n'ayant aucune noblesse, n'ayant aucun courage, ne servant en rien à la société. Tous ces gens ne sont que pou lui des êtres insignifiants que l'on peut mettre à terre rien qu'avec un souffle. Tristan aime énormément les rebelles de la sociétés, mais attention, dans le mot rebelle, il ne met pas exactement la même définition que vous; et pour savoir laquelle il met il faut le connaître, et cela peut faire peur, très peur.
Mr. de la Vaubyessard s'était renseigné sur chacun des élèves présent à son cours, il savait chaque détail de chaque élève, ou presque. IL était allé chercher des informations là où il le pouvait, tout d'abord avec ses connaissances, les grands noms ne pouvaient donc pas se louper, et il savait à peu près à quoi s'en tenir avec ses élèves, ensuite, il pris un navigateur de recherche et fit de petites trouvailles pour finir avec les dossiers des élèves qu'ils était allé chercher je ne vous dirai pas où.
Et bien voilà, vous avez eut une partie de Tristan, homme qui cherche partout et qui vous connait par cœur avant que vous même ne le connaissiez, de vue, de nom, ou de réputation. Parce que le pauvre petit va s'en faire une belle, une très belle même. Bon, revenons à notre professeur, c'est pas tout, mais il allait quand même donner un cours, et dans pas longtemps, dans cinq minutes à peu près, il venait de regarder sa montre, une belle montre en argent, avec de belles aiguilles, un beau bracelet, et une belle marque. Je ne vous dirai pas laquelle pour ne pas faire de pub. D'ailleurs, je ne vous ai pas dis comment il était habillé. Très simplement, comme un professeur enseignant dans une école avec des élèves qui pour la plupart viennent de familles très aisées, et pour la couleur, c'est tout en noir, comme l'uniforme du l'école, mais avec tout de même des différences avec le vêtement de l'élève, c'est un professeur tout de même.
Tristan venait de se lever, et se dirigeait à pas lents vers la fenêtre. De là, il admira la cour, si l'on peut dire qu'il "admire", et regardait les élèves qui s'y trouvait. De sa place, il pouvait vous dire qui était de famille noble, et qui ne l'était pas. Il pourrait presque vous dire aussi qui était bien élevé, respectueux, courageux, rebelle. Mais là, il y avait un peu d'orgueil, car il était très orgueilleux, comment ? Vous ne l'aviez pas remarqué ? o.O Comme c'est dommage ...
Bon, tant pis.
Tristan fit demi tour au bout d'un petit moment, soit quelque secondes, entre dix et vingt plus précisément. Il retourna vers son bureau, se baissa vers son sac, et en sorti une trousse plutôt fine, en cuir souple, et plusieurs crayons "véléda" afin de pouvoir écrire au tableau, c'est plus pratique. Il sortit un autre cahier, ouvrit sa petite trousse, prit un magnifique stylo plume dont je ne citerai pas la marque, ouvrit son cahier, et marqua quelque chose dessus comme la date, l'heure, et quelques petits commentaires qui n'en valaient pas trop la peine pour nous. Il ferma son cahier, le rangea, et fit de même pour sa plume qui alla retrouver sa cas départ, c'est-à-dire la trousse. Il se leva ensuite pour aller ouvrir la porte, ne prit même pas la peine de regarder dans le couloir si il y avait des élèves, et revint se placer devant la fenêtre tel un piquet, faisant dos à la porte de la classe qui accueillait les élèves à bras ouvert. Tristan allait attendre comme ça jusqu'à la sonnerie, et lorsque celle-ci serait passée, il ira fermer soigneusement la porte, sans jamais jeter un regard au dehors pour voir si des élèves arriveraient.
Nouveau, et il réserve déjà une magnifique entrée à ses nouveaux élèves. Je sens que tout le monde va l'adorer ce petit là.